VAISSEAUX DE TERRE

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Les formats les plus usités, permettent un travail sur une quantité de matière idéale aussi bien lors des séparations avec le modèle de gauche sur la photo, que pendant la phase délicate des purifications avec celui plus petit de droite. Une terre idoine suffisamment réfractaire et résistante aux chocs thermiques pouvant survenir lors de la coulée du premier oeuvre. (Disponible facilement pour ceux que le courage anime.)

Ci-dessous, le creuset au sein du charbon ardent dont la couleur évoque assez le degré de température. Le foyer, de modeste proportion, (environ 30X30), réceptionne sur la grille un petit fromage supportant le vaisseau de terre. Le contrôle des tirages(supérieur ou inférieur) conditionne les atmosphères utiles aux diverses réactions. Au centre du creuset, les matières sont en fusion fluide et calme, l'ardeur première due à l'adjonction de l'adjuvant salin est passée.

Celui -ci ne servira plus et sera détruit avec regrets. Lorsque la quantité de matériaux mis en oeuvre est épuisée le ou les vaisseaux de terre sont "fatigués" par le feu , le sel et les variations inévitables de température. Ces creusets de petite taille utiles au travail ne suffisent pas cependant autant en contenance qu' en rapport, aux toutes premières manipulations préparatoires. "Auparavant, l'artiste avait laborieusement préparé sa matière minérale, en lui donnant par les procédés ordinaires, une plus grande richesse qu'elle ne possédait pas qu'elle qu'eût été sa qualité au sortir de la mine."

Eugène Canseliet in l'Alchimie expliquée sur ces textes classiques page 150

Ci dessous un creuset épais, indispensable dans les opérations de purifications métallique.

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