L'ASSATION EN VOIE SÈCHE

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Une étape incontournable

Pour cette secrète opération de physico-chimie dans la voie minérale la simplicité reste la directive essentielle.

La matière au début

Le but que se fixe l'opérateur est la prédisposition de la matière à un état de transition relative qui influe sur tout le processus du Grand Oeuvre. Ce n'est qu'au terme d'une longue et patiente cuisson que cet état se manifeste à l'esprit de l'opérateur. La  littérature alchimique est d'une terrible avarice concernant cette phase et l'on peut réellement remercier Eugène Canseliet qui s'est étendu sur le sujet, en détails autant sur le fond que sur la forme dans le chapitre "La matière prochaine et sa préparation" dans son "Alchimie expliquée sur ses textes classiques". Au début du travail le chercheur désireux de pratiquer tentera de laisser de coté les démons de la chimie, oubliant rapidement les termes "d'oxydation" et de "réaction". Un phénomène tel que celui-ci réclame plus qu'une simple disposition ou préparation spécifique des matériaux. Au-delà de la matière elle-même, stérile au départ, c'est l'opérateur lui même qui subit un processus d'ouverture. L'on pourra nommer ceci comme l'on voudra,  le cheminement intellectuel  conduisant à la réalisation de cette opération constitue à lui seul  l' éveil  intérieur du début du grand oeuvre.

Les difficultés liées aux bon déroulement de l'assation en voie sèche sont nombreuses et réclament toute l'ingéniosité de dispositif à la fois simple et sûrs que l'opérateur se doit découvrir.

  Les  photos qui suivent montrent l'aspect final de la matière teinte dans la masse

 

 

Tous les documents et textes ci-dessus ou ci-après sont protégés, et le nom : "La Librairie du Merveilleux",  déposé par son titulaire de droit.

 
 

 

 

Au Mortier

 

 

Le terme assation s'applique également aux autres voies et recouvre parfois même le mystère de la séparation intrinsèque. En effet en cuisant dans son propre jus la matière cède de ses propriétés, sa cohésion est rompue et les éléments se séparent d'eux même. Le processus prend alors la tournure de la phase de putréfaction avec tous les signes que cela comporte pour nous montrer au final la réalité morbide de la couleur noire.

 

Nous lecteurs seront peut-être choqués de voir ici un ballon de verre et un contenu liquide là ou l'on ne s'attendait qu'a voir du solide. Pourtant les deux solutions existent pourvus que l'opérateur est fait son choix dès le départ,  de sa matière et donc de sa voie.

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